Aujourd’hui plus de trois mille personnes ont gravi l’Everest, plus de six cents personnes ont voyagé dans l’espace pourtant moins de cent personnes ont navigué en solitaire, sans escale, ni assistance autour du monde.
Dans ces conditions le skipper n’a pour seul refuge qu’un voilier de dix-huit mètres de long, affûté pour la vitesse. Confiné à son navire de semaines ou des mois durant, le skipper évolue dans un milieu hostile, dont l'homme n'esy pas maitre. Il vit à bord, habite ce mouvement. Il habite la mobilité.
Ainsi il convient de s’interroger sur l’habitabilité du voilier et de l’habitacle. Comment ces machines assurent-t-elles la vie de l’homme dans ce milieu et qu’est ce qui la différencie de la survie ? Où se situe le curseur entre performance, sécurité et habitabilité ?