Jeanne Facomprez

Paris manque de vert. C’est une ville trop dense, trop minérale et ses constructions sont souvent en inadéquation avec le nouveau rythme climatique qui s’installe années après années.

Une recherche constante de fraîcheur.

Implantation : le 19ème arrondissement, au carrefour du Grand Paris.

Au milieu d’une grande dalle de pierre l’arrêt de tramway Rosa Parks est végétalisé pour rafraîchir l’espace. Comme une clairière au milieu d’une forêt que l’on découvre pas à pas.

Cet arrêt de tramway est repensé pour vivre chaque saison, il s’adapte pour offrir du froid ou du chaud lorsque les besoins sont nécessaires. Il apporte une végétation encore trop peu présente.

Sortie du RER, première arrivée en haut du quai, c’est la découverte du nouvel Arrêt Rosa Parks.

À l’entrée de la station le sentiment d’avoir perdu déjà 2 degrés. Un arrêt qui égaye le quartier de part ses couleurs et ses nouvelles formes.

Côté Nord, direction La chapelle, prochain train dans 2 minutes. Juste le temps de profiter une dernière fois de cette air ambiant agréable.

Les deux quais de l’arrêt sont composés de systèmes climatiques qui agissent chacun différemment pour offrir une nouvelle expérience aux usagers.

Un système de ventilation naturelle. Deux parois de même largeur ajourées à différents endroits vont permettre de faire passer l’air et ainsi rafraîchir l’espace tout en gardant une certaine protection.

Le treillage, élément en métal qui vient supporter différentes plantes grimpantes. Trois courbes métalliques viennent former un seul et même élément et créer un assis-debout.

Une système en pierre de lave, une partie brute avec des blocs de pierre et une partie émaillé, celle en contact avec les parties du corps. Un système pensé comme une alcôve qui va retenir la chaleur l’hiver grâce à l’inertie de la pierre de lave et être rafraîchit par les réseaux d’eau l’été.

Un arrêt, quatre saisons : été, automne, hiver, printemps.