Basquiat alterne entre le vide radical et l’abondance.
En partant de la superposition de couches de peinture de mots, d‘onomatopées, de signes musicaux de vide, il crée plastiquement des compositions musicales picturales. L’artiste représente le son visuellement, dans un répertoire de symbole et de contenus musicaux. La translation de la
musique à l’art donne une âme à ses oeuvres, une âme qui se fait entendre. La scénographie de l’exposition sera traitée tel un paysage sonore, dans lequel le son définit l’espace et les volumes, alternant des zones de silences, et des zones plus accentuées. Un paysage sonore a l’image du parcours de l’artiste et de son art mouvementé, qui accompagne et complète les tableaux de l’artiste.