Clémence Picard

 

Donald Judd, untitled, 1965

Judd développe son propre langage qui se caractérise par un emploi systématique de formes simples et modulables à l’infini. Généralement cubiques ou rectangulaires, il les présente de manière rigoureuse voire presque obsessionnelle, en respectant un écart identique entre chaque module.

 

Sol LeWitt, Cube, 1965

Sol LeWitt est à l’origine du terme « art conceptuel » des années 1960. Pour lui l’important n’est pas ce à quoi ressemble une oeuvre d’art mais plutôt la manière dont elle a été pensé. En clair, l’idée prime sur le résultat.

 

Carl André, Fallen Timbers, 1980

 

« Pour moi, une sculpture est semblable à une route… Mes oeuvres obligent le spectateur à marcher le long d’elles, ou autour d’elles ou au-dessus d’elles ». Carl André défend l’idée selon laquelle une oeuvre d’art s’enrichit à mesure que le temps passe et qu’elle s’use.

 

Mies van der Rohe, Farnsworth House, 1945

Très connu pour utiliser massivement le verre et l’acier, il réalise un design fonctionnel qui favorise l’usage à la forme. Son extrême sobriété, son éloge au dépouillement, il le formulera par la célèbre phrase « less is more » qui le caractérise.

 

Luis Barragán, La maison-atelier, 1947

Le style de Barragán se définit comme la parfaite alliance entre culture mexicaine et modernisme européen.

 

Dominique Perrault, Bibliothèque Nationale de France, 1994

Peu habitué à une telle radicalité de forme, ce projet est accueilli avec beaucoup de méfiance et d’a priori.

 

Marcel Breuer, Fauteuil Wassily, 1925

Breuer expérimente le tube en acier et créer de véritables sculptures dans l’espace. Il réinvente totalement les codes du design. Entre radicalité, sobriété et dépouillement, le fauteuil Wassily impose clairement des caractéristiques minimalistes.

 

Gerrit Rietveld, Chaise Zig-Zag, 1934

Les lignes parfaites, rythmées et sans ornements, définissent clairement le radicalisme de Gerrit Rietveld, qui inscrit sa chaise « Zig-Zag » comme une œuvre minimaliste.

 

Shiro Kuramata, Fauteuil en verre, 1976

Jusque-là, le verre n’a jamais été pensé pour créer du mobilier d’assise. Mais Shiro Kuramata voit dans ce matériau jusque-là peu expérimenté, un intérêt tout particulier et un grand potentiel.

 

«Bol à thé Raku», XVIe siècle

Le Wabi-Sabi est une véritable philosophie de vie japonaise qui consiste à vivre simplement, avec l’essentiel, en acceptant la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes. C’est plus particulièrement dans la cérémonie du thé qu’il s’exprime de la manière la plus complète.